Le dottor Carlotti hait copieusement sa patiente Maria Grazia Battestini. Comme tous ceux qui se voient contraints de la côtoyer, car la vieille femme est aussi avare qu'acariâtre. C'est toujours à reculons qu'il se rend à sa consultation hebdomadaire. Mais ce jour-là, exceptionnellement, il ne se fait pas malmener, pour la simple et bonne raison qu'il la découvre assassinée dans on appartement vénitien, mis sens dessus dessous. A l'exception d'une pièce : la chambre de la femme de ménage roumaine... qui s'est curieusement volatisée. Elle est bientôt repérée à la gare alors qu'elle tente de regagner son pays d'origine. Mais elle échappe à la police et passe accidentellement sous un train. Sur elle : une grosse somme d'argent et des faux papiers. Pour Scarpa, qui remplace le commissaire Guido Brunetti en vacances, l'affaire est pliée. Pas pour Brunetti qui, dès son retour, s'emploie à traquer le vrai coupable. Même s'il rassemble des indices, il ne parvient cependant pas à cerner le profil du meurtrier. Jusqu'à ce que sa femme Paola se remémore la Bible et les sept péchés capitaux... Avec l'aide de Vianello et Elettra, il fait fi des considérations hâtives pour découvrir les motifs cachés du meurtre de la vieille dame.