Dans le tranquille village du Val d'Auge, le temps s'écoule paisiblement. Mais un jour, tout bascule : des fermes sont touchées par des maléfices, des décès brutaux surviennent et des incendies ravagent les campagnes. On murmure que le ''grigou de la Brière'' ne serait pas étanger à tout cela et on commence à parler ''d'enquéraudements''. C'est alors que Geneviève de Laforcherie vient s'installer, après la mort de ses parents, dans une demeure familiale sur la route d'Auvillars. Pour les Valiens, elle va devenir la ''désenvoûteuse'', car elle possède un flux magnétique, mis en évidence lors de ses études à Paris et cultivé à l'Institut Métapsychique, qui lui permet de soulager bien des maux.
Le père Groult, de sa fermette, observe les événements qui agitent la commune. Lorsqu'un crime odieux est commis au Val, avec son bon sens paysan il décèle vite le coupable, tandis que les gendarmes piétinent.
Dans les deux cafés du Bourg, où s'interpellent les joueurs de dominos, les langues vont bon train. Les deux ''amuseux'' locaux, Charles le peintre et Nénesse le barbier-Coiffeur, y apportent souvent la détente suivant leur inspiration qui mêle chansonnettes et historiettes.
Toute cette vie paysanne, rythmée par les travaux des champs, est fidèlement restituée par Raymond Ruffin qui respecte le patois augeron et l'impose dans ses dialogues.