130 FONDS (s) LOCAL (s)

Le mérite du travail d'Anne Boitel, jeune historienne passionnée, est d'avoir pris à bras-le-corps un pan de l'histoire du département des Pyrénées-Orientales que menaçait après l'oubli, la mythification : le camp de Rivesaltes entre 1941 et 1942, période où il fut, dans un premier temps, camp d'internement des étrangers jugés indésirables par le gouvernement de Vichy puis, à partir d'aout 1942, Centre national de rassemblement des Israélites de la zone non occupée, autrement dit une sorte de Drancy de la zone sud, antichambre d'Auschwitz.
Dans le cadre d'une maitrise, qui est d'ordinaire celui d'un apprentissage, Anne Boitel a fait preuve d'une étonnante maturité de chercheuse. Loin de se contenter des sources archivistiques locales, pourtant fort importantes, fonds des archives départementales provenant de la préfecture et ayant trait au camp de Rivesaltes, plus de soixante-dix cotes, fond communal de Rivesaltes et journaux locaux, l'Indépendant, La Dépeche, Le Roussillon, elle a consulté les Archives du Centre de Documentation juive Contemporaine (CDJC) et les Archives du Comité Inter-Mouvement Auprès des Evacués (CIMADE), institutions toutes deux situées à Paris.
Michel CADE
Professeur d'histoire contemporaine

Au total 2300 juifs furent déportés à partir de Rivesaltes et environ 150 juifs y perdirent la vie.
Ce terrible bilan explique l'attachement qui est le notre pour ceux qui souffrirent dans ce camp : nous y avons élevé une stèle rappelant ce qu'il avait été pour les Juifs et nous participons à cette oeuvre de renaissance de la mémoire qu'est le Mémorial de Rivesaltes. Nous avons également publié en 1993, un ouvrage sur "les transferts des juifs du camp de Rivesaltes et de la région préfectorale de Montpellier vers Drancy" indiquant tous les noms des déportés.
Aujourd'hui nous saluons la publication d'un élément essentiel de cette mémoire qui émerge de la nuit et du brouillard de cinq décennies où la volonté d'oubli et de silence s'est imposée face à la souffrance des milliers d'internés qui transitaient par Rivesaltes en 1941et en 1942 : républicains espagnols et leurs familles ; familles juives ; étrangers en situations irrégulière.
La mémoire de maitrise d'histoire d'Anne Boitel est un travail méthodique et rigoureux qui facilitera désormais toutes les études qui pourront etre faites sur tel ou tel aspect du camp et sur les conditions de vie des internés.
Serge KLARSFELD
Avocat et Historien

Le 11 novembre 1942, la Wehrmacht effectue un coup de force et envahit la zone sud. Le lendemain, les avant-gardes motorisées allemandes sont à Port-Vendres.
(...) Désormais, ce port de la cote catalane vivra les vingt et un mois à venir à l'heure allemande. La Kriegsmarine va d'abord reprendre les anciennes installations françaises puis en développera de nouvelles ; le port redeviendra progressivement un véritable camp retranché pouvant aussi bien faire face à une opération amphibie qu'à une attaque terrestre venant de l'intérieur.
Pour le front cotier des Pyrénées-Orientales, Port-Vendres tiendra un role central dans le dispositif allemand. D'abord, et de par sa position géographique, Port-Vendres devra battre du feu de ses canons la partie méridionale du littoral roussillonnais, et en interdire l'approche à tout navire ennemi.
Ensuite, il sevira de base aux navires de la Kriegsmarine. Enfin, il constituera la dernière grande concentration militaire allemande avant la frontière espagnole.

Sous le titre Des hommes et le Roussillon le présent ouvrage reprend un certain nombre de chroniques du meme nom, publiées dans La Semaine du Roussillon.
68 biographies de personnages connus et moins connus qui ont participé à la vie politique, économique, intellectuelle (écrivains, poètes, musiciens, peintres, sculpteurs, scientifiques, historiens), culturelle et sportive, du pays catalan au cours des deux derniers siècles.
L'ouvrage est un livre d'"histoires" et non d'Histoire. Le ton en est résolument léger, mais pour chaque article, fruit d'un travail de compilation sans prétention, est indiuée la bibliographie qui permettra au lecteur d'en savoir plus.
D'une lecture facile et agréable, cette accumulation de vies, donne toute la mesure du foisonnement créatif et intellectuel de notre pays, et rend compte de l'extreme richesse de son patrimoine humain.

Utilisant à la fois les méthodes les plus scientifiques de la recherche historique et les méthodes les plus modernes de la recherche géopolitique, l'auteur nous donne une extraordianire vision d'ensemble de notre histoire.
Elle y voit trois grandes périodes :
- Les origines
- De l'intégration à la séparation -1172-1659)
- Depuis l'annexion

C'est l'histoire d'un pays ouvert à toutes les invasions, mais également tourné vers l'intérieur, vers ses propres lieux de passage, vers les zones les plus enracinées des relations intracommunautaires.

C'est l'histoire d'un peuple capable de supporter les pires épreuves et de démonter d'extraordinaires aptitudes à la résistance et à la récupération collectives.

C'est l'histoire d'une terre qui a toujours participé aux événements au niveau européen, -en étant trop souvent au coeur meme des conflits-, en luttant pour imposer sa spécificité.

Voilà un livre qui nous permet, en tant que catalans, d'envisager l'avenir avec confiance et orgueil.

La recherche archéologique dans notre pays catalan a été pendant longtemps le fait de quelques amateurs passionnés, souvent méconnus qui, dans l'indiférence générale ont été les bases de la connaissance de notre lointain passé, recueillant à la sauvette pour les étudier pierres taillées ou tessons de céramiques, dans les labours ou les tranchées de travaux publics. De nos jours des équipes de plus en plus nombreuses de jeunes archéologues bien formés aux techniques nouvelles ont pris le relais des anciens.

Grace au travail des uns et des autres et aux découvertes qui se sont multipliées depuis quelques années sur notre sol. Il est actuellement possible de dresser le tableau presque complet du déroulement des temps préhostoriques depuis l'arrivée de l'Homme en Roussillon jusqu'aux premiers balbutiements de l'Histoire.

C'est ce tableau que dresse pour nous, dans le présent ouvrage,Jean Abelanet. Des chopping-tools grossiers aux merveilleuses urnes funéraires, ce sont des milliers d'objets, racloirs et denticulés, lames et lamelles, burins, meules, pointes de lance, grattoirs, sagaies, aiguilles à coudre, harpons, colliers, céramiques, qu'il nous fait découvrir, du Vallespir à la Cerdagne, en passant par le Conflent, les vallées du Tec et l'Agli ou les terrasses alluviales de la Tet.
Monuments funéraires, dolmens, modestes restes d'occupation humaine, grottes ou habitats à l'air libre, notre terre regorge de témoignages dont certains ont fait date dans la Préhistoire.

Le lecteur reste abasourdi devant un tel fourmillement, devant cette extraordinaire vitalité de notre passé préhistorique.
Nous savions nos terres catalanes riches d'Histoire, nous saurons désormais qu'elles sont également riche de Préhistoire.

Après le bel ouvrage de Paul Tirand sur la franc-maçonnerie dans l'Aude, voici que deux éminents collègues, Jacques Mongay et Patricia Ramon Baldie, se penchent à leur tour sur le passé de cette institution dans le département voisin des Pyrénées-Orientales. Ainsi, peu à peu, la cartographie de la Maçonnerie sur notre territoire s'enrichit et désormais, il ne sera plus possible d'en reconstituer le passé sans s'appuyer sur des études régionales ou locales aussi précises et objectives que ces "Deux siècles de Maçonnerie en Roussillon".

Les auteurs ont adopté le parti judicieux de présenter d'abord la franc-maçonnerie pour les lecteurs non avertis avant de la situer dans son environnement : cette terre catalane si spécifique. Ils se sont appuyés sur le fonds maçonnique du Grand Orient déposé à la Bibliothèque nationale à la Libération et en ont reproduit puis commenté les documents les plus expressifs. la nature des sources les a naturellement conduits à présenter tour à tour la vie et les activités de chaque loge ayant battu maillet, de 1744 à 1944.
André Combes
Professeur agrégé d'Histoire, Directeur de l'Institut d'Etudes et de Recherches maçonniques

"Nous serons les derniers voyageurs dans les ruines de l'ancienne France qui auront bientot cessé d'exister et dont l'histoire et les mystères seront perdus pour la gnération prochaine".

Ainsi s'exprimait le baron Taylor lorsqu'il entreprit, avec Charles Nodier et Alphonse de Cailleux, la monumentale fresque des Voyages pittoresques et romantiques dans l'ancienne France. Entreprise unique, travail encyclopédique, il n'est certainement pas audacieux de classer ces Voyages parmi les oeuvres majeures sur l'héritage architectural et la vie quotidienne en Languedoc Roussillon au XIXe siècle. Ce livre témoin, miroir d'une société, nous dévoile un Languedoc Roussillon vierge, frangile, encore entier -c'est-à-dire grec, romain, médiéval-, où, dans cette solitude à peine traversée de routes, souffle toujours l'esprit latin.
Taylor, Nodier et Cailleux ne se contentent pas de populariser notre histoire, ils l'illustrent, l'immortalisent. Perpignan, Céret, Elne, Saint-Michel de Cuxa, Saint-Martin du Canigou, Coustouges, Serrabone et tant d'autres lieux encore, sont restitués tels quels, purs malgré leurs cicatrices. Rien n'échappe à la plume d'un Dauzats, Viollet-le-Duc, Laurens et autres génies du "pris sur le vif", car toutes ces illustrations sont en situation avec la foule du temps et les personnages du lieu : ecclésiastiques, paysans, bergers, Catalan au "porro" d'un "monde que nous avons perdu" qui donnent une vision du Roussillon à l'aube de la révolution industrielle.

Publiés pour la première fois en 1835, Les Voyages romantiques attestent de la richesse et de l'incroyable diversité dont témoigne l'architecture du Roussillon. Une fois de plus, comment ne pas souligner la personnalité de cette dernière qui, par le mariage des styles et la pureté de ses formes, évoque, à proximité de la mare nostrum, les glorieuses civilisations méditerranéennes, immuables dans la lumière et le sacré.

Canigou : montagne du mythe et de la mémoire, de la passion et de l'engagement. Fascinante montagne allant jusqu'à susciter le sentiment du sacré. Dans cet ouvrage, son ascension est proposée de multiples façons, tentant d'en faire une montagne pour tous. Surtout, il convient de ne pas oublier les autres hauts lieux montagnards du Vallespire et du Conflent : du Roc de Frausa au Madres, du Costabonne au Tres Vents, du Géant au Roc Colom. Au total, 41 destinations structurées en 4 niveaux de difficultés, pour composer et réussir de remarquables courses d'une demi-journée à deux jours de marche. Et pour les amateurs de boucles plus longues : un tour du massif du Canigou en 4 jours et 6 étapes pour effectuer le tour du Vallespir. Les cretes et sommets du Roussillon vous convient à de remarquables rendez-vous.

Pourquoi un colloque, pourquoi sur l'histoire des Juifs de Perpignan, de leur première installation en Roussillon, jusqu'à aujourd'hui ?
La réponse se trouve dans l'article 2 des statuts de notre Association : "Elle veut en particulier un dialogue fraternel et une coopération active et amicale travailler à réparer les iniquités dont les Juifs et le judaisme ont été les victimes depuis des siècles, et à éviter leur retour".
Ces moments privilégiés de fraternité que nous avons vécus tous ensemble nous confortent dans notre prière : "Plus jamais ça", plus jamais le retour de l'antisémitisme, le retour de l'antijudaisme.
Que ce modeste propos fasse qu'une nouvelle approche entre Juifs et Chrétiens soit abordée dans la spiritualité de Perpignan.

Robert Melloul et Marcelle Bonnes
Co-Présidents de l'Amitié Judéo-chrétienne

Les Catalans, qui vivent en France au Roussillon (Pyrénées-Orientales) et en Espagne entre les vallées du Pallars et de Ribagorça et la cote méditerranéenne, province de Valence incluse, sont une "ethnie" originale. Leur langue, de source latine, vigoureuse et sonore, offre bien plus d'affinités avec l'occitan du sud de la France -sans s'identifier néanmoins à lui-, qu'avec le castillan d'Espagne. Population énergique, efficace, dont le travail assure le quart du PNB espagnol, les Catalans se partagent entre le pastoralisme dans les Pyrénées, l'agriculture (fruits, primeurs) à l'intérieur, l'industrie et le commerce surtout autour de Barcelone, les activités maritimes sur la cote et aux Baléares. Les Valenciens, au sud, parlent à peu près la meme langue. La littérature catalane débute avec éclat au Moyen Age, du temps des glorieux "Comtés catalans" qui poussèrent leurs ambitions méditerranéennes jusu'en Grèce, et connait jusqu'au XVIe siècle un grand essor, notablement ralenti lors de l'annexion de la Catalogne par la Castille (1412), pour "renaitre" brillamment du siècle dernier à nos jours (J. Verdaguer, J. Maragall, S. Espriu, J.6S. Pons). Arts plastiques et peinture -époque romane, Gaudi, Picasso, Dali...-, musique, traditions populaires et art culinaire ont toujours tenu chez les Catalans une place de choix. Par sa forte personalité, la Catalogne est assurément promise à un bel avenir économique, politique et culturel dans la future Europe.

Population, lieux symboles, récits : les trajectoires de l'immigration en France dressent une véritable cartographie de leur mémoire par rue, quartiers et villes interposés? Des histoires inscrites dans l'espace et dans le temps. La première grande saga de ces "Français venus d'ailleurs", dans une "France monde".

La guerre civile de 1936-1939 a provoqué un exode massif de la population espagnole. Près d'un demi-million de personnes ont franchi la frontière pyrénéenne. Plusieurs centaines de milliers d' hommes et de femmes ont été ainsi parqués, à partir de février 1939, dans des camps du Sud de la France et des centres d'hébergement improvisés dans tout le pays. Les conditions très dures qui leur sont imposées, la longue attente dans les camps d'internement qui incitera un grand nombre d'entre eux à retourner en Espagne ont laissé des traces durables, sans doute avivées par le sentiment très aigu chez les survivants d'avoir été oubliés de tous, meme lorqu'ils ont combattu par la suite pour la libération de la France.
Le souvenir des désillusions et des souffrances subies reste présent, à plus d'un demi-siècle d'intervalle, chez ceux-là meme -et ils sont plus de 100 000 en 1945- qui se sont installés sur le teritoire français. Episode certes limité dans le temps, mais qui ne s'est pas encore effacé dans les mémoires et qui ressurgit à chque instant dans l'écrit et dans la parole...

Véritables plaines au coeur de la montagne, la Cerdagne et le Capcir sont les faux jumeaux des Pyrénées du soleil. Luminosité exceptionnelle, sommets approchant les 3 000 mètres, lacs nombreux et ravissants, pins à crochets et... lupins : aucun ingrédient ne manque à la composition du menus randonnée propres à satisfaire toutes les fringales d'escapades.
Panoramas amples, puissance et majesté des massifs, richesse de la flore, forets et granits : ici, marcheurs et randonneurs ont plaisir à combiner la plénitude dans l'effort à la satisfaction esthétique.
Du "nordique" Madres à l'andorran pic Negre d'Envalira, de la fratrie des Puigmal à l'harmonieurx paradis lacustre des Bouillouses, de l'immense étang du Lanoux à la bifide Pedraforca, en passant par les spectaculaires gorges de la Carança, l'énigmatique cirque de Peira Escrita et les majestueux Péric et Carlit, ce guide décline 65 destinations à glisser sous presque tous les pas... Une aubaine !

Véritable "monument humain" de la foi populaire catalane, la procession de la Sanch de Perpignan, comme celles nocturnes d'Arles-sur-Tech et de Couilloure, renouvelle chaque année pendant la Semaine Sainte un rituel impressionnant, vieux de six siècles et demi, dans les rues de l'ancienne capitale du royaume de Majorque. Le long défilé des pénitents -appelés "Caparutxes" - voilés de cagoules noires ou rouges, commémore la Passion et l'Agonie du Christ, au son lugubre des tambours voilés de crepre, de la cloche de fer et des chants traditionnels catalans. Bien que le clergé y participe, la cérémonie n'est pas organisée par l'Eglise mais par la très ancienne Archiconfrérie de la Sanch, fondée à Perpignan en 1416.

Peu d'épisodes du Moyen age excitent autant la curiosité que l'aventure des templiers. La vie de leur ordre se présente selon le cycle d'une épopée : ascension, puissance et gloire, puis chute brutale, cruelle, injuste sans doute. Une histoire de l'héroisme et du pouvoir, une histoire du complot et du malheur, une histoire mythique d'hommes étranges, différents, revetus de la croix, parés de mille vertus, chargés des pires vices. Ce complexe amalgame de fascination et de mystère explique pour une part le succès des journées qui se sont déroulées les 18 et 19 janvier 1997 sur les lieux-memes où vécurent, agirent et finalement furent emprisonnés et interrogés les templiers du Roussillon.
L'objectif affirmé des organisateurs de ces journées, l'Association Catalane du Patrimoine et les éditions Llibres del Trabucaire était la "prise de conscience de la valeur historique" du patrimoine légué par les templiers au pays catalan. Il trouve ici son aboutissement, au moins du point de vue éditorial. Sous d'autres aspects (patrimonaux, artistiques et en fin de compte politiques et économiques) la protection, la réhabilitation et l'exploitation de ce patrimoine restent à accomplir, mais nul doute que ces journées de janvier 97 constitueront sous ce rapport aussi un indispensable point de départ.
On y trouvera la contribution de R. Vinas, L. Verdon, G. Langlois, J. M. Sans i Travé et J. Fuget Sans qui traitent de l'histoire politique, religieuse, militaire, mais aussi artistique puisqu'aussi bien un des buts de ces journées était de mettre en valeur la "présence templière" sous sa forme monumentale, dans le paysage architectural roussillonnais.

C'est à un voyage dans le temps et dans la mémoire que nous invite Christophe Amiel avec cet ouvrage sur les Trabucaires : une analyse tout à fait originale et novatrice d'un fait divers dont le public catalan a gardé un souvenir bien vivace.
L'auteur s'attache à démontrer ce qu'il appelle "la mise en scène" de cette affaire, depuis le milieu du XIXe siècle, à travers les comptes-rendus, les journaux, la littérature, le théatre, l'histoire, les témoignages, les lieux, le souvenir... Et il nous offre une étonnante lecture de l'histoire où légende noire et légende dorée se melent pour expliquer la popularité des Trabucaires.
Car ce fait divers est à coup sur fascinant, et le vaste phénomène que recouvre le terme Trabucaire apparait comme une manifestation riche et colorée d'une identité culturelle populaire et collective.

Vous trouverez dans cet ouvrage, des milliers de renseignements sur les villes et villages du pays catalan...
Leur altitude, situation, le vocable de ses habitants, leur nombre, les jours de marché ou dates des foires, les fetes votives ou locales, liste mensuelle d'évènements, les visites, les sites, les églises (avec date, conception, saint patron ou les jours et horaires des offices) les fortifications, ruines ou chateaux, musées, sports ou loisirs, le nombre de lieux de restauration ou d'hébergement, les curiosités ou les particularités, les jours et horaires d'ouverture des mairies, les offices ou services du tourisme, les sydicats d'initiative, les langues étrangères parlées...
Indispensable pour tout savoir !

Le clocher de l'église de Collioure est le seul au monde à avoir les pieds dans l'eau mais il possède une particularité encore plus singulière puisqu'il est surnommé le clocher phallique...

Beaucoup ignorent que les dolmens, dans la seule Lozère, sont plus nombreux que dans les départements du Finistère et du Morbihan réunis (pourtant réputés pour leur richesse en la matière !). On compte ainsi plus de deux mille mégalithes dans le Languedoc-Roussillon, dont mille cinq cents dolmens, six cents menhirs et quelques cromlechs.
Cet ouvrage vous permettra de découvrir les plus intéressants et les plus accessibles de ces étonnants monuments préhistoriques, après vous avoir expliqué leur origine, leur fonction et leur méthode de construction. Vous apprendrez également les nombreuse légendes et croyances qu'ils ont inspirées au cours des siècles. Enfin, grace à vingt-sept circuits, classés par départements et décrits avec précision, cartes à l'appui, vous pourrez facilement visiter ce patrimoine quatre fois millénaire, au cours d'agréables promenades en voiture, loin des grands axes encombrés, ponctuées de quelques courtes balades à pied, dans des sites extremement variés, offrant souvent des paysages grandioses.